Les outils pour le travail de tôletrie
Dans les catégories des outils de frappe, on trouve entre autres, les battes à planer, ainsi que les maillets et les marteaux que ce soit en dur ou en caoutchouc. Pour ce qui est de la famille des outils passifs manuels, il s’agit d’outils en acier forgé qui a pour objectif de tenir la tôle des véhicules de façon régulière au moment où les outils de frappe sont utilisés. En général, ces outils passifs sont de forme plane afin de faciliter le ponçage de la tôle.
Ces outils passifs peuvent s’adapter à toutes les formes de carrosseries. Par ailleurs, pour ce qui est des outils dynamiques, ces derniers s’adressent le plus souvent aux spécialistes comme le cas des bancs de redressage de châssis par exemple. En effet, ces outils vous offriront la possibilité de dresser des carrosseries qui ont été déjà gravement endommagées par un accident. Parmi ces outils dynamiques, entre autres, on distinguera surtout les pinces à soyer, la meuleuse, la cisaille à main le compresseur ou encore le mord pour allonger, le mord pour rétreindre et enfin les pincettes à souder.
Enfin pour la catégorie des outils propres aux tôliers professionnels, l’utilisation de la lime fraisée est la plus fréquente. Ce type de matériel se décline en plusieurs formes. Droites, flexibles, à courbe ou encore avec monture. Une fois que vous allez prendre en main cette lime à fraisée, il est important de bien savoir positionner votre main afin d’avoir une maniabilité optimum lors du travail de ponçage. A considérer également, comme équipement de carrosserie : la pointe à tracer, la scie à métaux, la ponceuse ou encore les pointeaux ou chasse goupilles.
Les étapes du travail de tôlerie
Afin de réussir correctement un bon travail de carrossage et de tôlerie, il vous suffira de suivre par étape le ponçage, le masticage et enfin le marouflage. Commencez avec le travail de ponçage. Cette étape vous permettra d’enlever substantiellement toutes les marques de rouilles et d’oxydation de la surface de votre véhicule afin de régulariser cette dernière de la façon la plus lisse possible. Durant cette étape, l’utilisation du papier abrasif reste la base du travail. Cependant, il est important de bien déterminer les grosseurs de ce papier selon la machine qui l’appliquera ou selon la dureté de votre carrosserie. La qualité du papier abrasif pour le ponçage dépendra de la dimension des grains présente dessus. Ces dimensions peuvent varier entre 16 et 600 selon le modèle, mais pour les systèmes ponçage, l’idéal serait d’utiliser un papier qui sera classé entre 320 et 600 pour avoir une meilleure précision.
Après avoir effectué le dur labeur du ponçage, vous allez pouvoir passer à l’étape du masticage. C’est probablement cette étape qui nécessite le minimum de matériel. En effet, à l’aide d’une simple spatule ou une raclette, vous allez pouvoir rendre un aspect uniforme à toute la carrosserie.
Enfin, l’étape du marouflage. Avec cette dernière étape, il vous suffira à l’aide d’un ruban adhésif de masquer les parties de la carrosserie que vous ne désirez pas peindre. Notamment, l’aile, le pare-choc, la calandre, la traverse, ou encore la jupe arrière L’idéal serait de recourir à du papier kraft afin de vous éviter assurément des dépôts de particules sur la nouvelle peinture.